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Livres et bibliothèques
Critiques des étudiants de HSI
Aux étudiants de HSI.
Déposez en rubrique commentaire vos textes ci-dessous, nous nous occuperons plus tard de les insérer comme articles normaux. C. Loock
Ecrit par cloock, le Mardi 13 Décembre 2005, 15:58 dans la rubrique "Actualités".


Commentaires :

  Amélie Desmulliez
13-12-05
à 17:07

Rêve noir d'un lapin blanc, Ana Maria Machado et Hélène Moreau

Rêve noir d'un lapin blanc, Ana Maria Machado et Hélène Moreau
par Amélie Desmulliez
Voici l ‘histoire d’un lapin blanc qui, aprés être tombé sous le charme de sa petite voisine noire Ménina, rêve d’être papa d'une petite lapine noire. Il demande alors à Ménina comment elle a fait pour obtenir un si joli teint. Ménina lui donnant des réponses chaque fois plus incongrues, le lapin se livre à des expériences dont l'humour ne nous laisse pas insensible.

Les illustrations d’Hélène Moreau sont une totale réussite ! Des dessins proches de la réalité, animés par des couleurs tendres et vives à la fois très appropriées au thème du métissage des cultures ici issu de l’amour.

L’auteur, qui a déjà reçu le prix Andersen décerné par l’ IBBY,amène ici un thème sur lequel les enfants s’interrogent beaucoup. Pourquoi ne sommes nous pas de la même couleur ? Qu’est-ce que cela signifie ? Questions abordées par l’auteur avec une grande simplicité qui n’est rien d’autre que la réalité : nos racines nous définissent physiquement et uniquement physiquement !

Un grand message de tolérance et d’égalité pour tous les enfants à partir de 6ans.
Amélie Desmulliez


  Debuchy
15-12-05
à 12:55

Re: Rêve noir d'un lapin blanc, Ana Maria Machado et Hélène Moreau

Les références de l'album :

 

MACHADO, Ana maria, MOREAU, Hélène, ill. La Roque d’Anthéron : Vents d’ailleurs, 2005. 27 p. : ill. en coul. ; 34 x 25 cm.

ISBN 2-911412-20-6

15,00 €


  Dolhem Perrine
13-12-05
à 17:11

Mon bébé du bout du monde , Rose Lewis et Jane Dyer, illustration

Mon bébé du bout du monde, ROSE Lewis, illustration de Jane Dyer
par Perrine Dolhem


LEWIS, Rose, DYER, Jane, ill. Paris : Syros, 2001.
32 p. : ill. en coul. ; 25,30x 25,30 cm. ISBN 2-84146-937-9. 13 €


Mon bébé du bout du monde est l’histoire d’une femme partie en Chine pour adopter un enfant. Histoire émouvante d’une rencontre singulière qui permet à l’enfant de mieux appréhender le thème souvent tabou de l’adoption. Cette aventure Rose Lewis la connaît bien puisqu’ elle l’a elle-même vécue. De ce fait, Rose Lewis dédicace son album à sa fille Alexandra Mae-Ming ainsi que l’illustratrice pour une de ses amies. De par le voyage en Chine, cet album fait découvrir d’autres horizons à l’enfant, notamment la culture chinoise. Ainsi à la dernière page du livre il y a un idéogramme chinois qui signifie amour .
Les couleurs sont pâles et tendres, un grand ciel bleu s’étend sur deux doubles pages permettant ainsi d’inspirer l’imagination à l’enfant. Le récit à la première personne ainsi que le début de l’histoire en forme de conte « Il était une fois en Chine » permet à l’enfant de mieux ressentir et de s’approprier l’histoire.

A partir de 3 ans.
Perrine Dolhem

  Merlier Fiona
13-12-05
à 17:11

A quatre pattes les bébés sont partis de Peggy Rathmann

A quatre pattes les bébés sont partis
Merlier Fiona

Cinq bébés se sauvent le jour du concours de gloutonnerie auquel leurs parents participent !
Heureusement pour eux ,un jeune et brave garçon les voit partir et décide de les ramener. Mais avant d’y parvenir il lui faudra affronter de nombreuses péripéties…
Sous le ton de la tendresse Peggy Rathmann nous invite à suivre cette histoire aux couleurs chaudes aussi bien pour les illustrations que pour le message du livre car ce livre est une déclaration d’amour : celle d’une mère à son fils qui nous montre que le courage n’a pas d’âge que nous soyons petit ou grand. Un livre qui plaira aussi bien aux petits qu’aux grands, un livre qui rappelle l’été au cœur de l’hiver à travers la description et la représentation de divers paysages sur double page qui permet à votre enfant de suivre l’action à travers un amusant jeu de rimes tout en appréciant les nuances de couleurs qui lui sont proposées et qui décrivent ainsi l’évolution de notre héros au fil de la journée,de l’aube au crépuscule.Ainsi que les formes arrondies des collines et des grottes qui se mêlent aux ombres chinoises pour me lui rappeler le ventre de sa maman tout en douceur ...Ce livre plaira à votre enfant car il lui permettra de s’évader ,de s’émerveiller mais aussi de grandir comme il vous plaira à vous, car il vous permettra de passer un agréable moment gorgé d’amour et de tendresse ,une déclaration ,votre déclaration.

  Debuchy
15-12-05
à 12:56

Re: A quatre pattes les bébés sont partis de Peggy Rathmann

Références de l'album :

 

A quatre pattes les bébés sont partis.Rathmann Peggy

Paris: Ecole des loisirs,2005.

36 p.:ill.en couleur.; 30X21 cm.

ISBN: 2-211-07913-X.: 12.50 €


  Debuchy
15-12-05
à 13:01

Re: A quatre pattes les bébés sont partis de Peggy Rathmann

Références de l'album :

 

A quatre pattes les bébés sont partis.Rathmann Peggy

Paris: Ecole des loisirs,2005.

36 p.:ill.en couleur.; 30X21 cm.

ISBN: 2-211-07913-X.: 12.50 €


  Anonyme
13-12-05
à 17:19

Moi, Ming de Clotilde Bernos

MOI, MING de Clotilde Bernos

Clotilde Bernos, Moi, Ming. Ill. Nathalie Novis. Paris: Rue du Monde, 2002. 32p.:ill. en coul.; 26 x 26 cm
ISBN 2-912084-62-8
13€




Derrière les dessins harmonieux de Nathalie Novi, Clotilde Bernos fait transparaître le bonheur unique et sincère d’un grand-père, Ming. Le goût de vivre…, il lui vient de sa petite fille, Nam, jeune écolière chinoise qu’il aime éperduement. De cet album, émane un sentiment de sérénité, l’enfant en tant que lecteur se sentira rassuré d’entrevoir la vie d’une petite famille simple mais pourtant merveilleuse.

L’enfant ouvre une parenthèse vers l’Orient, un monde qu’il ne côtoie que dans les contes, les couleurs chaudes apaisent son esprit. Être roi, être riche, être doté de pouvoirs magiques ou être animal n’apparaît si incroyable. Le lecteur est invité à réfléchir et à revenir sur son existence pour mettre en évidence les moments merveilleux vécus dans la simplicité. Avoir du pouvoir ou un trésor englouti au fond de la mer apparaît inutile et dérisoire, l’auteur par l’utilisation de tournures au conditionnel prouve que le bonheur est juste-là…, devant nous.

Ce conte philosophique, caractérisé par un texte très poétique et des couleurs douces apportant une note de merveilleux et de la tendresse au livre, rappelle à l’enfant qu’il doit garder les pieds sur terre. Dans la lignée des thèmes à portée philosophique et psychologique, cet album délivre un message humaniste : il symbolise l’ouverture à une autre civilisation et à une autre culture.

Cet album mérite de ne pas de passer inaperçu.




Thifaine Demuyter


  Anonyme
13-12-05
à 17:20

Rêve noir d'un lapin blanc de MACHADO Ana Maria

Rêve noir d’un lapin blanc de MACHADO Ana Maria illustré par MOREAU hélène


Par RACHEZ Coraline


« Jolie petite fille aux rubans, comment fais-tu pour être si noire ? As-tu un secret ? » Le lapin blanc ne cesse de poser cette question à la petite Ménina qu’il trouve très jolie. Il souhaiterait avoir une petite fille aussi noire qu’elle. La jeune fille se met alors à lui proposer différentes solutions pour aboutir à son souhait mais celles-ci ne donnent rien. C’est alors qu’intervient la mère de Mélina…

Cet album traverse les frontières et nous offre une belle ode à la tolérance. En effet cette œuvre, traduit du portugais évoque avec humour la différence et l’importance de la tolérance dans ce monde. Le petit lapin, symbole de cette volonté de rencontre entre les cultures, fait preuve de mille stratagèmes pour arriver à ses fins. La venue de la mère de Mélina dans cette histoire apporte la réponse à ce lapin « un peu bébête, mais pas tant que ça » qui peut enfin accéder à son rêve : avoir une fille noire. C’est ici le rêve fou d’un lapin blanc qui désirait une enfant noire. C’est ici une leçon de tolérance et de compréhension envers les autres que nous offre Ana Maria Machado, un message de paix et des réponses simples sur les différences d’origine. Ce petit animal nous enchante avec des situations drôles, touchantes, burlesques qui dessinent sur les visages des petits et des grands des sourires invitant à regarder toujours plus loin, au delà des simples apparences.
En plus de cette histoire fabuleuse, l’illustrateur Hélène Moreau nous présente des images de toute beauté qui repose sur fond blanc. Ceci ne mettant que plus en valeur l’effet de matière recherchée par l’illustrateur. Cet album, véritable émerveillement pour les lecteurs débutants (à partir de six ans) nous emmène dans un univers où le brassage d’origine donne naissance à des trésors de tendresse et de tolérance.

  Anonyme
13-12-05
à 17:20

Tête à tête 15 petites histoires pas comme les autres de geert de kockere et klaas verplancke

tête à tête 15 histoires pas comme les autres de geert de kockere et klaas verplancke
par Monget clémentine

KOCKERE, Geert de, VERPLANCKE, Klaas ill. Tête- à- tête 15 petites histoires pas comme les autres. Toulouse : édition Milan, 2003.64p. : ill. en coul . ; 2.7459.0813.8. 11 euros


Tête à tête est un petit livres de 15 histoires, voici quelques unes de mes préferées :

L’éléphant et l’escargot:
Un éléphant se sent très mal il pense d’ailleurs qu’il va mourir, jusqu’à ce que son ami l’escargot l’invite à son anniversaire, d’un seul coup il se sent beaucoup mieux.

Le lièvre et la vache :
Un lièvre et une vache se vouent une amitié éternelle jusqu’à ce que le lièvre comprenne que lui et son ami finiront par mourir un jour. Cependant il se rend compte qu’il a plus de chance que l’araignée qui est toute petite et qui vivra moins longtemps que lui.

Le pingouin et l’ours polaire :
Un pingouin et son ami l’ours polaire se sont rejoint pour discuter, mais leur discussion se transforme en dispute dès l’instant ou ils parlent de leur couleur préféré. Puis un morse apparaît et le pingouin et l’ours sont enfin d’accord pour dire que l’écharpe du morse est de très mauvais goût.

Le ver de terre et la poule :
Une poule veut manger un ver, le ver pour ne pas se faire manger se fait passer pour un autre animal et convainc la poule qu’il n’est pas un ver. Cependant la poule hésite encore mais énerver, s’éloigne. Le petit ver vexé crie qu’il est un ver mais il est trop tard, la poule s’est déjà éloignée….


Le renard et l’oie :
Un renard va voir une oie avec pour simple intention de lui parler mais l’oie ne le croît pas et lui demande de lui prouver qu’il ne veut pas la manger . Le renard ne trouve aucun argument pour prouver ce qu’il dit l’oie en conclut que le renard veut la manger. Pour terminer, le renard agacée s’en va et se demande s’il n’aurait pas mieux fait de manger l’oie.

Ces petits textes sont très intéressants puisqu’ils mettent en scène des animaux très différents mais qui ont tous un point commun : ils se posent des questions que l’on peut se poser lorsq’on est jeune. En effet, ces textes abordent différents sujets tels que la mort (l’éléphant et l’escargot), l’amitié (le lièvre et la vache), la différence (le pingouin et l’ours polaire), l’amour (la coccinelle et le criquet), ou encore l’entraide (le moustique et l’araignée). Grâce à ces histoires différentes, destinées aux 7-8 ans, les enfants pourront essayer de répondre aux questions qu’ils se posent et réfléchir à des situations qu’ils pourraient rencontrer. Ce livre a donc pour but de délivrer une petite morale à chaque fin d’histoire. De plus, aborder de telles histoires avec des animaux donnent un aspect ludique, de cette façon , les enfants peuvent réfléchir tout en s’amusant. Pour terminer, ce livre offre une palette de couleurs très attrayantes. En effet, l’éléphant n’est plus gris mais violet, les ailes de la coccinelle sont d’un brilllant éclatant et le sol sur lequel sont posés les animaux est toujours orné de fleurs ce qui est très agréable à l’œil. Pour terminer, ces textes abordent des sujets tels que la différence avec humour.
MONGET Clémentine

  ZOGIN Héléna
13-12-05
à 17:20

Mon Amour de Beatrice Alemagna

Mon amour

Héléna Zogin


Mon amour album destiné aux enfants à partir de 6 ans de Béatrice Alemagna nous raconte l’histoire d’un animal réalisé à partir de collage de différents tissus, qui rencontre sur son passage plusieurs personnes se trompant sur son apparence ! Au fur et à mesure celui – ci commence à se poser des questions car personne ne veut savoir qui il est vraiment. Au final il se rendra compte par un autre animal que l’important n’est pas le physique !
L’illustration fait preuve d’originalité par la technique employée ce qui permet aux enfants de découvrir des univers différents qui change de la peinture. Pour l’animal, l’illustratrice a employée différents matériaux de couture comme le tissus, les boutons, le fil…, puis elle en a fait un collage, de même le fond de l’album est réalisé à partir d’une toile de lin ce qui renforce l’idée de singularité et pourquoi pas vouloir essayer de faire la même chose par la suite. De même l’auteur a eu l’idée d’employé deux couleurs de textes différents afin de distinguer les personnages mis en scène ce qui est important pour l’enfant qui ne pourrait peut - être pas comprendre la situation.
Le texte est facile à comprendre puisque le style est à porté de tous. La ponctuation employée rend compte de plusieurs sentiments comme la tristesse, l’énervement …
La fin de son livre est simple par la phrase « tu es mon amour. » et à la fois elle a une grande valeur émotionnelle qui apporte tout le sens et la priorité à l’œuvre.Puis l’enfant pourrait vouloir à son tour reproduire son « amour ».
Voilà, l’album est intéressant pour l’enfant puisqu’il permet de lui faire comprendre que l’apparence n’est pas le principale critère dans la vie ainsi il faut être ouvert a tout le monde. De même le livre peut plaire aux parents puisque ceux – ci veulent éduquer à leurs enfants la tolérance et au respect des uns et des autres.
Pour conclure je pense que mon amour est une histoire d’aujourd’hui car à notre époque nous jugeons beaucoup les autres à partir de leur physique, de ce fait elle évoque une certaine tolérance aux enfants qui sont en âge de comprendre les choses.



  Debuchy
15-12-05
à 12:58

Re: Mon Amour de Beatrice Alemagna

Références de l'album :

 

Alemagna, Béatrice. Mon amour. Paris : Autrement Jeunesse, 2002. 24 p. : ill. en coul ; 22 x 27 cm

2-7467-0247-9 . 12.20 € à partir de 6 ans


  Anonyme
13-12-05
à 17:21

Le rat et l'éléphant


Le rat et l'éléphant de Praline Gay-Para
Par Parent Brunehilde.
Un rat, qui se croit le plus fort, le meilleur et la maître du monde apprend que l’éléphant se prend lui-même pour le maître du monde. Le rat, qui ne sait pas ce qu’est un éléphant promet alors de faire entendre raison à l’éléphant inconscient. Il part alors et fait plusieurs rencontres successives avec un lézard, un cafard, un chien et enfin il rencontre l’éléphant qui lui lance de l’eau en guise de punition à sa vantardise. Quand le rat, qui a été assommé sur le coup, se réveille, il raconte à tout le monde que l’éléphant s’est noyé et il continue ensuite de répéter que lui, rat, est le plus fort de la forêt.




Les textes sont simples avec des petites phrases. Les personnages sont tous des animaux, rats, chien ,cafard, lézard, ce sont des animaux de types différents. L’histoire du rat est atypique, lui, un animal très petit en taille, se croit le plus fort alors que toujours par la taille, il est insignifiant par rapport à un éléphant. Ce rat est jeune et ne sait rien de la vie, son oncle, par opposition, est vieux et il sait déjà beaucoup de choses. Son neveu fait le fier, l’oncle décide alors que l’expérience est la meilleure façon d’apprendre quelque chose, de comprendre son erreur. Le jeune rat, impatient et imprudent part découvrir l’éléphant. On a une suite de rencontres avec plusieurs animaux qui croient tous que le jeune rat a des pouvoirs mystérieux à cause de coïncidences. Quand enfin il rencontre l’éléphant, il se fait battre à plates coutures et il va mentir pour ne pas se rendre ridicule. Ce livre est au premier abord, pour l’histoire, attractive pour les enfants. En effet, les animaux mis en scène sont ceux que l’enfant connaît, il peut attribuer une image sur chaque animal. L’enfant peut se retrouver, se comparer au jeune rat qui découvre la vie. L’oncle rat peut prendre la place des parents, qui essayent de montrer le droit chemin à leur progéniture. La répétition des mêmes paroles du jeune rat suite aux conversations avec les divers animaux peut même paraître comique pour les enfants car eux, savent à quoi ressemble l’éléphant, par rapport à une souris. La fin du livre, avec le mensonge du jeune rat est compréhensible mais est-il bénéfique pour l’enfant ? Il lui montre que mentir pour ne pas se sentir ridicule n’est pas forcément mal…On pourrait croire, après son altercation avec l’éléphant, qu’il serait calmé mais il n’en est rien et le jeune rat continue de se pavaner dans la fôret tout comme il le faisait au début du livre. Il n’a donc pas retenu la leçon. L’histoire est amusante et l’enfant peut y entrer sans problème.

Du point de vue de l’illustration, les dessins sont très saturés, très colorés. Ils sont faits aux crayons gras et ont donc l’air plus enfantins, le jeune rat nous est présenté habillé avec un débardeur où un 1 est dessiné, ce qui reflète bien le caractère du rat dans cette histoire. L’oncle est dessiné avec une canne, une paire de lunettes et des pantoufles, ce qui accentue encore le fait qu’il soit vieux et plein d’expérience. Tous les autres animaux ne sont pas habillés, ils sont tels que l’on peut les rencontrer(notamment le chien avec le collier). Les dessins apportent ici un complément d’information et une touche d’humour supplémentaire à l’histoire.

L’enfant peut donc lire le livre ou se faire lire lire le livre et être très interressé par les dessins qui attirent vraiment l’œil. Ence qui concerne l’histoire, l’enfant peut s’identifier au petit rat qui, comme lui, a très peu d’expérience. On peut dire que le rat( et donc l’enfant), ne doit pas se croire supérieur aux autres, ça peut se retourner violemment contre lui.

Les enfants ciblés sont des enfants en bas âges,à partir de 3 ans, qui se font lire l’histoire par leurs parents, c’est pourquoi il faut des dessins accrocheurs.



  Debuchy
15-12-05
à 13:00

Re: Le rat et l'éléphant

Références de l'album :

 

Gay-Para, Praline, Ghebret, Sébastien ill. . Le rat et l’éléphant..

La Roque d’Antheon :Vents d’ailleurs, 2004

32 p. : ill. en coul. ; 20x16 cm

ISBN : 2-911412-30-3.

8, 40 €


  STECULORUM
13-12-05
à 17:22

Ma maman ourse est partie de René Gouichoux et Olivier Tallec


Ma maman Ourse est partie,GOUICHOUX René, TALLEC Olivier ill.Edition : Père Castor Flammarion :Paris,2003. 24p : illustrations en couleur ; 26x26cm . ISBN 2-08-161627-0 12.00 euros.


Maman Ourse est partie de René GOUICHOUX et Olivier TALLEC
par Elise Stéculorum.
Ce livre aborde un sujet très triste qu’est la mort. Il met en scène Oursonnette qui se sent seule et qui a peur depuis que sa maman est partie. Malgrè son manque, le papa de la petite va la réconforter et l’aider à continuer son chemin en ayant le souvenir d’une maman attentionnée.
Les illustrations sont réussies donnant à l’histoire un aspect encore plus triste. Olivier Tallec utilise des couleurs sombres lorsque l’auteur évoque le souvenir de la mère disparue et ses illustrations un peu ternes et tristes permettent aux lecteurs de mieux ressentir l’histoire par rapport aux sentiments éprouvés par Oursonnette. Le texte est très émouvant et original car il parle de la mort ce qui est rare dans les livres pour enfants. Traiter de ce sujet peut aider l’enfant à aborder la mort de façon plus douce et peut renforcer son point de vue. Ce sujet est plus fort que certains autres car il amène l’enfant à se poser des questions pour son avenir et à relativiser des situations qu’il pourrait rencontrer.La mort est en effet un thème important et douloureux que l’auteur traite avec beaucoup de délicatesse. Celui-ci met l’accent sur le père de Oursonnette qui a un rôle important car son rôle va être d’aider sa petite fille à surmonter ce moment et à accepter la mort de sa mère. De même il aborde ce sujet avec délicatesse car l’âge ciblé est de seulement 3ans. Ainsi il va utiliser des expressions telles que « elle est partie » pour parler de la mort de la maman Ourse.

  MULKENS GAUTHIER
13-12-05
à 17:42

Tu peux compter sur ton papa de Mireille d'Allancé

Tu peux compter sur ton papa par Mireille d’Allancé





D’ALLANCE Mireille Tu peux compter sur ton papa
Paris : l’Ecole des loisirs, 2005. 24 p. : ill. en coul. ; 30 x 20 cm.
ISBN 2 211 08174 6 11€


Le petit ours a beaucoup d’imagination et craint de tomber dans une eau peuplée de crocodiles ou d’être kidnappé par un horrible monstre. Mais son père en a aussi : il se voit déjà mettant ses chaussures dans la gueule du crocodile, secouer tous les arbres de la forêt pour retrouver son fils et venir tranquillement à bout du plus affreux des monstres…
Le thème de cet ouvrage, l’amour paternel est ici largement illustré, l’auteur se permet toutes les fantaisies pour donner l’image d’un père invincible, protecteur et rassurant et met l’accent sur les couleurs, douces et vaporeuses.
Déstinée au tous-petits, cette histoire a pour message l’amour sans limite d’un père pour son enfant et se conclut astucieusement par son titre : « tu peux compter sur ton papa ! »

Gauthier MULKENS

  berche
13-12-05
à 17:43

Mon bébé du bout du monde, Rose Lewis, illustrations de Jane Dyer

Mon bébé du bout du monde, Rose Lewis, illustrations de Jane Dyer

LEWIS, Rose, Mon bébé du bout du monde ; illustrations de Jane Dyer
Paris : Syros jeunesse, 2001 ; illustrations en couleur ; 40 pages ; 27x26 cm
ISBN 2-84146-937-9 ; 13 €

Mon bébé du bout du monde raconte la propre histoire de l’auteur, Rose Lewis. Celle-ci s’adresse à sa petite fille d’origine chinoise pour lui expliquer le monde, l’orphelinat en Chine, leur première rencontre, leur première complicité… L’auteur écrit son texte à la première personne et il est simple de sentir les émotions transmises à travers ses mots.
Le thème de l’adoption y est abordé avec beauté et tendresse, ce qui permet à chaque mère adoptive de se confondre avec cette jeune femme, qui a fait un long voyage jusqu’en Chine pour accueillir cette petite fille.
Les magnifiques illustrations de Jane Dyer illustrent parfaitement ce que de nombreux parents adoptifs racontent à leurs petits et contribuent à cet effet de beauté de la maternité.

  Noé Eloïse
13-12-05
à 17:45

Quand j'étais petit Mario Ramos

Quand j'étais petit
Quand j’étais petit est livre sans texte destiné aux enfants de 3 ans et plus, il permet d’inventer soi-même sa propre histoire, sa propre interprétation. En effet, grâce à ce livre, l’enfant et libre, autonome face aux images, grâce aux petites fenêtres qu’il ouvre et qu’il ferme au fur et à mesure de l’histoire. Sous chacune de ses petites fenêtre se cache l’enfant qui est en chacun de nous, on voit tout d’abord l’adulte serieux, puis apparaît le même animal lorsqu’il était petit. Avec des couleurs très chaudes qui attirent le regard tout le monde peut se reconnaître : de la petite cochonne toute sale au petit singe qui fait des grimaces. Cette comparaison entre le monde des adultes et des enfants permet aux tous petits de voir que leur parent n’était pas si différent d’eux au même âge. Cela permet également aux enfants de s’identifier aux personnages (par rapport au fait que lorsque l’on est petit on est espiègles, coquins et qu’à l’âge adultes on s’assagit…). Et pour projeter le regard de l’enfant face aux grandes personnes, à leurs parents par exemple.

  Debuchy
15-12-05
à 13:03

Re: Quand j'étais petit Mario Ramos

 Références de l'album

RAMOS, Mario. Quand j’étais petit. Pastel,1998. 16 p. : ill. en coul. ; 27 x 23cm

ISBN :2-211-04322-4

11,50 €


  Ramos Soares Nicolas
13-12-05
à 17:48

Hector le loup qui découvrit la peur du loup; Hubert Ben Kemoun et Hervé Le Goff



Ben Kemoun, Hubert. HECTOR LE LOUP QUI DECOUVRIT LA PEUR DU LOUP
Le Goff, Hervé ill.
Paris : Les albums du père castor, 2004. 36 p. : ill. en coul. ; 22x27cm.
ISBN 2-08-162432 X. 12€

Hector est un louveteau qui, un jour se perd. Effrayé, il se réfugie dans un poulailler et sympathise avec les poules. Hector, le petit neveu du célèbre Léon, (celui qui a devoré le petit chaperon rouge et sa mère-grand) va donc lutter contre la peur et montrer le courage. Sous la forme d’un conte évoque les sujets de la séparation,de la différence et de la violence. Dans ce livre l’auteur porte en dérison le conte de la chèvre de monsieur Seguin et celui du petit chaperon rouge en revisitant le thème du loup; de plus il permet au lecteur de se poser de vraies question existencielles : «Pourquoi le loup est méchant ? » « qu’est ce qui le différencie du chien?»… Dans cette histoire le petit Hector subit un réel apprentissage en s’interrogeant sur la différence et la peur et découvre ce qu’est la peur du loup et la faim de loup. Néammoins à la fin de cet apprentissage Hector se rend compte qu’il est difficile de changer sa véritable nature.
Les dessins souvent de couleur sombre et les décors immenses par rapport au louveteau reflètent bien la peur et l’inconnu tandis que les couleurs vives représentent le calme et l’amour. En résumé ce livre est donc très drôle et magnifiques pour tous les enfants de plus de trois ans mais aussi pour les grands enfants !
Ramos Soares Nicolas

  Fanny Bricout
13-12-05
à 17:49

Valentin mon amoureux de Véronique Saüquère


Saüquère, Véronique . Valentin mon amoureux .Paris : Editions Frimousse, 2002.26 p. : ill. en coul. ; 22 X 16 cm ( Zoé Kézako )
ISBN : 2-911565-73-8. 5,80 EUR
Lecteurs débutants ( à partir de 6 ans)


Critique :
C’est la période de la Saint Valentin et tous les enfants de l’école tombent amoureux. Tous sauf Zoé Kézako qui les trouve totalement ridicules. Mais c’était avant de rencontrer Valentin et de ressentir le « Paf » du coup de foudre.

Valentin mon amoureux est un petit livre destiné aux enfants qui commencent à lire seuls. Pour cela, l’auteur utilise un langage vivant, quotidien et facile à comprendre.
Les illustrations sont également très explicites et rendent compte de l’humour présent dans le texte pour que l’enfant qui ne sait pas encore bien lire puisse comprendre et apprécier l’histoire.
Elles sont aussi très gaies simples: il y a beaucoup de couleurs, même fluo, les personnages sont toujours en mouvement, leurs expressions sont très représentatives du texte et les formes sont arrondies,ce qui les rend proche des dessins d’enfants.
Le but essentiel du livre est de divertir : par un thème cher aux fillettes de 6 ans ( l’âge des premières petites histoires d’amour ) mais aussi par la façon de raconter. L’auteur se sert beaucoup de l’humour, par exemple : la meilleure amie de Zoé, Mariponpon est amoureuse et est ravie de recevoir une lettre d’amour bien que « adressée à ma grosse baleine adorée ».
Pour captiver l’enfant, l’auteur s’adresse directement à lui, elle lui pose des questions, il est de ce fait intégré à l’histoire et il a l’impression d’y jouer un rôle important.
Le personnage de Zoé est attachant : elle est « rigolote », gentille, bonne copine mais aussi colérique et elle a un caractère bien trempé. Ses défauts font d’elle un personnage accessible auquel les enfants et surtout les petites filles peuvent s’identifier, d’autant plus que toute l’histoire est racontée à la première personne du singulier.
Cependant, ce n’est pas parce que l’histoire est destinée aux lecteurs débutants qu’elle est simplifiée. En effet, l’auteur utilise aussi les différents temps du récit (imparfait, passé simple, passé composé…), il y a du texte à chaque page et même une structure narrative complexe avec un passage avec un récit dans le récit.
Bien qu’étant simple le livre délivre tout de même un message : il ne faut pas être trop sûr de ses opinions et il ne faut « jamais dire jamais » puisque Zoé qui au début de l’histoire est totalement réfractaire à l’idée de tomber amoureuse change d’avis en rencontrant Valentin. Zoé a donc évolué et elle est à la fin du livre beaucoup plus optimiste qu’avant.
Mais l’auteur alterne peut être trop le langage oral et écrit comme dans « c’est qui qui crie ? », « tout a pété » ou « trop cool ». L’enfant risque de ne pas faire la différence entre écrit et oral si dans ses livres on mélange les deux types de discours.


Fanny Bricout

  Troca Tatiana
13-12-05
à 17:49

Le tour du monde en vingt-six lettres

LANOT Frank et illustré par Maryvonne Le Quellec, Le tour du monde en vingt-six lettres Clichy : Editions du Jasmin, 2003  58 p.; ill. en couleur ; 22x22 cm
ISBN : 2-912080-49-5
16€

A partir de 5 ans

Les lettres de l’alphabet créent leur histoire : le A devient Antonio le géant, Emilie écrit un e-mail émouvant depuis Erevan, et Sophie sourit au soleil,…


Ce livre ne fait pas seulement découvrir à l’enfant l’alphabet, mais aussi les mois de l’année, les capitales de quelques pays et à placer les majuscules pour les noms propres. Comme certains mots sont difficiles à comprendre pour un enfant de cet âge (et vice versa, babil), il serait préférable qu’un adulte l’accompagne dans sa lecture.
L’auteur utilise chaque lettre dans un récit très court qui ressemble à une comptine et ces lettres reviennent à chaque ligne.
L’illustration est très originale: les lettres de l’alphabet sont exploitées dans une technique de collage assez inattendue, mais cette technique n’explicite pas les expressions des personnages, par exemple : le texte révèle que Didier doute alors que l’image le montre plutôt en colère.
Le concept du tour du monde en vingt-six lettres n’est pas seulement un apprentissage, mais il présente surtout un message de tolérance.

Tatiana TROCA

  mahammedi djazia
13-12-05
à 17:50

L'amie

L' Résumé de l’histoire :

Une enfant du nom d’ Annabelle Bernadette Clémentine Dodd alias Belle vit dans une grande maison au bord de la mère avec ses deux parents et sa gouvernante Béatrice Smith communément appelé Béa.Belle et Béa passe leur journée ensemble, elles font le ménage ensemble, vont à la plage ensemble...Béa est plus qu’une gourvernante, c’est une amie.Mais un jour alors que Béa travaillait dans la maison Belle décida d’aller seule à la plage, elle prit avec elle son ballon mais celui-ci lui échappa et partit dans l’eau et essaya de le rattraper et manqua de se noyer mais heureusement Béa se rendit compte de son abscence et partit à son secours à l’eau.Béa eu très peur et Belle promit de ne jamais plus recommencer…



Critique texte/images :

L’illustrateur David Smith réalise pour cette ouvrage des dessins faits à la plume et à l’aquarelle.On a un mélange entre couleurs chaudes et couleurs froides.Le texte est très présent, on décrit bien c’est pourquoi l’image est très importante On a égalment une vraie bonne repréentation de l’expression du visage des personnages.Ce texte a une particularité, en effet à chaque page une même phrase revient « Main dans la main , Belle et Béa , au bord de l’eau… ».Autre originalité le texte suit une chronologie, on a « le premier jour …..le deuxième jour…. » cela permet de nous accrocher à l ‘histoire.Pour conclure le rapport texte/images et plutôt bien réussit



Critique de l’œuvre :


Il s’agit d’une œuvre très intéressante car plus qu’une hisoire d’amitié entre une gourvernante et une petite fille, c’est l’hisoire tout simplement d’une enfant avec ses envies et péripéties. On apprend par une illustration et un texte concordant l’hisoire racontée et en réalité une biographie de l’auteur on remarque la couleur du cheveux , l’emploie du « je » qui apparaît et l’air nostalgique su personnage.On aborde également le thème de l’enfnat qui grandit sans l’affection de ses parents , les parents sont toujours en déplacement et ne voient que très peu leur fille.Beucoup d’enfants s’y reconnaitrons car société actuelle oblige , les deux parents souvent travaillent et l’enfant est partagé entre garderie, nounou etc… Concrétement j’ai trouvait le livre interressant , une touche finale attendrissante celle de l’auteur enfant dans les bras de sa gouvernante.




Djazia Mahammedi.

amie

  Debuchy
15-12-05
à 13:06

Re: L'amie

 Références :

_ Paru pour la première fois en Janvier 2005

_ Publié chez Syros Jeunesse

_ ISBN : 274-850316-3

_ Prix : 16 euros

_ Public visé : à partir de 6 ans


  Loubna
13-12-05
à 17:51

Mama, c'est pour bientôt le bébé ? de Catherine WALTERS

C’est l’histoire d’un petit ours qui vit en forêt avec toute sa famille.
Ourson demande à sa maman si elle peut jouer avec lui, celle-ci lui dit : «Je suis fatiguée ».
Bientôt, tu auras un petit frère ou une petite sœur pour s’amuser avec toi.
Chaque jour, le petit ourson très impatient demande si sa petite sœur ou son petit frère sera bientôt là ?
Un matin, il décide de partir à la recherche du bébé, il demande à tous les animaux qu’il rencontre si ils sont le petit frère ou la petite sœur qu’il attend. Tous les animaux lui répondent non !
Ourson décide de rentrer chez lui, et une suprise l’attend !

Un très beau livre abordant l’arrivée d’un bébé au sein d’une famille, mais auusi le comportement de l’ainé face à cette attente. Cet album prépare un enfant, à accueillir le nouvel enfant de la fatrie et tente de pallier le sentiment de jalousie.



A partir de 3 ans.


Thèmes : Naissance/arrivée d’un nouvel enfant/préparation à la naissance.


Par Loubna

  Debuchy
15-12-05
à 13:08

Re: Mama, c'est pour bientôt le bébé ? de Catherine WALTERS

Références :

WALTERS, Catherine. Maman, c'est pour bientôt le bébé ? Gründ, 2001.

2-7000-3961-0

Cartonné


  Nadège
13-12-05
à 17:55

Fleur a une petite soeur de Ophélie Texier

C’est l’histoire de Fleur et sa famille qui attendent l’arrivée d’un heureux événement, un bébé, Fleur toute contente d’avoir une petite sœur d’avoir enfin de la compagnie et tout doucement un sentiment de jalousie va s’installer car sa maman s’occupera un peu plus du nouveau né mais aussi de la place qu’occupera le bébé par ses pleurs qui doit tout le temps se faire consoler, et la maman à son tour va éssayer d’estomper cela en lui rassurant qu’elle l’aime aussi.

Ce livre éducatif et instructif pour enfant dès l’age de 3 ans, doit être lu par les parents. Il a pour but de préparer l’enfant à affronter certains événements ici en particulier la naissance. Ce livre est extrèmement bien illustré et suscitera l’attention de l’enfant.

Nadège

  Debuchy
15-12-05
à 13:10

Re: Fleur a une petite soeur de Ophélie Texier

Références :

TEXIER, Ophélie. Fleur a une petite soeur. Paris : Ecole des loisirs, 2005. (Loulou et cie).

Cartonné ISBN 2 211 077 36 6


  Ange Bakoulou Bakabana
15-12-05
à 13:13

Bella fait sa classe de Liliane Onguene-Mirtil

 

Bella fait sa classe 

 

Liliane Onguene-Mirtil. Bella fait sa classe. Cameroun Yaoundé:

Editions Akoma Mba, 2000. 24 p. ill. en coul. ; 22 x 18cm.

ISBN : 9956-10-001 

6,5 €


Bella Fait sa classe de Lilliane Onguene-Mirtil met en scène une petite fille, Bella, qui va aider une de ses amies en difficultés scolaire.Lilliane Onguene-Mirtil, est une artiste sensible et proche de la vie des petites filles grâce à sa participation à l’association AILE-Cameroun. Elle aborde en même temps dans ce livre, le problème du mariage forcé chez les petites filles, celui des mœurs des pays pauvres et de la scolarité qui sont des problèmes très liés les uns aux autres.

En effet, dans beaucoup de pays africains et même dans d’autres pays pauvres, on a tendance à penser que la fille, n’a pas le droit à la scolarité, car elle est destinée à se marier. Dans le cas ou ces petites filles ont un sursis c’est à dire vont à l’école, l’échec n’est pas admis : « Je suis bien obligé de trouver un mari à Aminatou, car il paraît qu’elle ne fait rien en classe et qu’elle risque même d’être exclue de l’école » peut-on lire dans le livre. La question des mœurs africaines concernant ces jeunes filles n’est pas évitée, l’auteur à su faire jouer son origine africaine et sa situation de femme, donc d’ancienne jeune fille.

L’on remarque aussi dans ce livre que l’auteur évite très soigneusement la polémique d’une comparaison fille/garçon, car ils n’ont pas le même traitement en ce qui concerne l’école et le mariage.

Par le ton neutre du texte, l’on peut penser que l’auteur ne veut pas faire passer un message feministe aux enfants, plus particulièrement aux petites filles qui pourraient poser la question très redoutée des adultes : pourquoi ?

Enfin, comme tout livre pour enfant, l’auteur met en avant des valeurs humaines comme l’amitie, la perseverance, avec de jolis dessins en pastel pour les illustrer et guider l’enfant dans toutes les étapes de sa lecture.

Ange Bakoulou 


  Hélène Delaye
15-12-05
à 13:14

Mireille l'abeille de Antoon Krings

 

KRINGS, Antoon-Mireille l’abeille-Paris :

Gallimard-jeunesse/Giboulées, 2004, Drôles de petites bêtes, hors série,

32 p : ill. en coul ; 35 x 35 cm.

ISBN : 2-07-051044-1.

15,00 €


Mireille l’abeille, album écrit et illustré par Anstoon Krings est un récit trés simple. Celle-ci est fantastique puisqu’elle raconte la journée d’une abeille qui va de fleur en fleur pour ramasser le pollen pour y faire de grands pots de miel et des bonbons enveloppés de papiers colorés. Mais, comme dans toutes les histoires il y a un méchant qui ennuie le personnage principal. Ici, il s’agit d’un petit nain qui mange tous les pots de miel et les bonbons. Bien sur Mireille qui ne le sait pas, part interroger ses voisins : Léon, le bourdon et Siméon le papillon (toujours présent dans les histoires de notre fameuse abeille)qui n’ont rien entendu. En rentrant de chez elle bredouille d’information, elle voit le nain endormi dans son lit, celui-ci lui révéle dans son sommeil qu’il a tout mangé. Alors, elle le met à la porte et dans la précipitation le nain perd son chapeau pointu, ses petits chaussons et sa clochette. Désormais, Mireille ressemble à un lutin et le nain ne ressemble plus à rien.

Antoon Krings donne ici un récit simple mais avec des phrases longues, certes les enfants d’un bas âge peuvent comprendre l’histoire par les dessins représentant bien le texte par contre les enfants voulant lire celui-ci pour débuter leur lecture vont avoir de la difficulté.

Mais le livre n’a pas que des points négatifs, en effet, on peut y trouver des illustrations très colorées mais qui respectent les couleurs naturelles des animaux ou celui de l’environnement (rose pour les fleurs ; jaune, orange et rouge pour l’abeille ; jaune et noir pour le bourdon …) qui captive l’enfant. Etant destiné aux enfants de trois ans, Krings met à part le texte et les illustrations, ceux-ci peuvent ainsi dissocier plus rapidement le récit et les illustrations. De plus, le livre permet d’éduquer les enfants car au début de l’album, l’enfant apprend le travail d’une abeille (se pose de fleur en fleur, ramasse du pollen, butine pendant toute la journée et pour terminer, elle fabrique du miel). Nous pouvons dire que le livre est un très bon passe-temps et très divertissant.

De plus, la qualité du texte, la graphie (très grande pour que les enfants puissent bien lire) et les illustrations en adéquations permettent aux enfants une lecture autonome et répondent aux soucis de lisibilités.

Enfin, l’album en lui-même par son format géant permet d’attirer l’œil de l’enfant ainsi que sa couleur verte, permet à Krings de mettre une touche d’humour car une abeille est très petite et le format de l’album racontant la journée d’une abeille est très grand.


Hélène DELHAYE


  Hassina Keddache
15-12-05
à 13:17

Va t'en vilain chien de David Donald

 

DONALD, David. Va-t’ en vilain chien. Oxford : Heinemann, 2005. 16 p. : ill. en coul. ; 22 x 16 cm.

ISBN : 0 435 891391 prix : 5 euros.

Va-t’en vilain chien est une histoire courte qui raconte la solitude d’une petite fille africaine et comment elle réussit un jour à s’en sortir .

Aude est une petite fille africaine atteinte de la maladie du SIDA , elle n’a ni mère ni père elle vit seule avec sa grand mère. A cause de sa maladie les autres enfants de son âge ne veulent pas jouer avec elle . Elle était donc toujours seule ; un jour trouve un chien qui ,apparemment, est lui aussi exclu par les autres. Aude en fait alors son ami malgré les réticences de sa grand mère. Un soir, alors que tout le monde dort un voleur s’introduit dans la maison mais le nouvel ami de Aude le surprend et le fait fuir.

Finalement la grand mère de Aude admet enfin que Lou n’est pas si vilain qu’ elle le croyait.

A la fin de l’histoire 3 questions sont posées à l’enfant pour le faire réfléchir et pour comprendre le sens de l’histoire . Ces trois questions vont l’ amené à en discuter avec des grandes personnes (âge ciblé : 5 à 9 ans).

Le but de ce livre et de faire comprendre à l’enfant qu’ être malade du SIDA n’empêche pas d’être comme les autres et qu’Il est indispensable qu’une personne malade soit entourée et non exclue.

Le fait que les parents aussi empêchent leurs enfants de jouer avec Aude montre que même des grandes personnes peuvent se tromper et que ce genre de discrimination vient de certaines idées reçues de la société entière.

Cela nous montre aussi combien l’éducation des enfants est importante.

Le petit chien qui est rejeté lui aussi représente la situation dans laquelle est Aude. Mais je ne trouve pas normal qu’il doit se démarquer des autres en faisant quelque chose de formidable pour être accepté par les autres.


Illustrations et texte.

Les illustrations n’occupent pas la page entière.elles sont assez réalistes .Les illustrations sont très en couleurs et illustrent le texte qui lui est attribué.

Les dessins sont faits à la craie.

Le texte est écrit en gros caractères en Times New Roman.

Le texte est tout à fait comprehensible pour un enfant de 5-9 ans.

L’histoire n’est pas très longue ce qui est bien : une histoire courte qui raconte et instruit beacoup que ce soit sur le plan de l’histoire elle même ou par les multiples messages qu’elle fait passé !

Les trois questions posées à l ‘enfant retracent les trois plans de l’histoir :

  1. Situation initiale : Aude est seule car ayant la sida les autres enfants ne veulent pas jouer avec elle.Elle trouve un chien et en fait son ami.

  2. Elément perturbateur : La grand mère de Aude ne veut pas de ce chien. Pendant la nuit un voleur entre chez Aude


  1. Situation finale et dénoument : Le chien de Aude empêche le voleur de voler et le fait fuir. La grand mère de Aude avoue qu’elle s’est trompé en voulant chasser le chien et accepte finalement de la garder.

Tout le monde est content et Aude s’est faite des amis.


Et poussent l’enfant à une déduire d’eux mêmes qu’il n’est pas dangereux d’avoir des amis malades du Sida et qu’au contraire ils peuvent être des gens très biens.


Hassina Keddache. HSI1


  Marie Leruste
15-12-05
à 13:19

Comment élever son papa de Alain Le saux

 

LE SAUX, Alain. Comment élever son papa. Paris : Rivages, 2003. 70 p. : illustrations en couleur ; 20 x 22 cm.

ISBN : 2-7436-1127-8. 15,00 €


Cet album, plein d’humour et de tendresse, est semblable à un petit guide qui nous apprend comment bien éduquer son papa car « un papa bien éduqué est un papa sans problèmes ». Ce sont plusieurs leçons que l’on découvre au fil des pages…Elles nous sont présentées par un petit garçon qui tente de nous donner les règles de bonne conduite d’un papa. C’est avec beaucoup d’humour que textes et illustrations nous dévoilent le secret d’un papa bien éduqué.

En effet, les illustrations apportent elles aussi leur petite touche d’humour puisque les rôles sont inversés, certes dans le discours, mais également dans l’attitude : le papa est boudeur, gourmand, joueur, peureux alors que le petit garçon est sérieux, autoritaire…

Conseillé dès trois ans, cet ouvrage, qui ne manque pas d’originalité, permet à l’enfant de prendre la place de ses parents, le temps de l’histoire…

Un moyen de mieux faire comprendre à vos enfants toute l’importance du rôle des parents…

Nous pouvons aussi y voir un message pour les parents. En effet, c’est en lisant cette histoire à leur enfant qu’ils réaliseront à quel point ils se ridiculisent parfois…



Marie Leruste


  Cécile Marmousez
15-12-05
à 13:20

du bruit sous le lit de Alain le Saux

 

Mathis, Jean-Marc. Du bruit sous le lit. Paris : Thierry Magnier, 2004. 48 p. : ill.

en coul. ; 24 x 18 cm

ISBN 2-84420-281-0

13 €



Par : Marmousez Cécile


Au début du livre l’enfant n’arrive pas à dormir car il a peur du bruit sous son lit.

S’instaure un dialogue avec un affreux monstre qui se cache sous son lit et qui l’empêche de dormir.

Au fur et à mesure que le dialogue avance, l’enfant pose de plus en plus de questions au monstre sur son apparence car c’est ce qui fait qu’il paraît effrayant.

Mais à la fin le fameux monstre n’a plus d’argument et l’enfant n’a plus peur. Il arrive même à faire peur à son tour au monstre en parlant de son père qui est plus effrayant que lui.

Puis son père arrive dans sa chambre et lui fait bien comprendre qu’il ne faut pas avoir peur pour rien car le monstre n’existe pas : en effet dès que son père retourne se coucher l’enfant regarde sous son lit et le monstre a disparu. Les rôles se sont inversés : c’est le monstre qui a peur et non plus l’enfant qui peut dormir maintenant paisiblement.

Sur la page de couverture, nous voyons un enfant apeuré parce ce qui se trouve sous son lit : ceci nous donne envie d’ouvrir le livre pour savoir ce qu’il va se passer.

L’intérieur de couverture nous illustre des yeux de monstres qui sortent de l’imagination des enfants.

L’image de couverture est reprise dans le livre pour souligner le fait que quand l’enfant entend un bruit sous son lit il est apeuré alors qu’à la fin de l’hisoire c’est le monstre à son tour qui est effrayé et qui s’enfuit.

Le livre nous délivre une description du monstre demandée par l’enfant mais dès lors que le monstre n’a plus d’arguments pour effrayer l’enfant celui-ci lui fait peur en décrivant son père comme un géant.

A la fin de l’histoire, l’enfant a retrouvé son visage paisible et peut enfin dormir tranquille sans être dérangé par d’affreux monstres.

L’enfant a grandi : il a vaincu sa peur.

La plupart des enfants ont peur du noir et s’inventent des monstres qui pourraient se cacher sous leur lit.

Ce livre leur montre que les monstres ne sont pas si effrayants puisqu’ils ont même plus peur que eux.

Le dialogue avec le père souligne également que les parents sont protecteurs et qu’ils ont raison : rien ne sert d’avoir peur car les monstres n’existent pas, ils ne sont que le fruit de leur imagination.

L’humour est omniprésent dans le livre tant dans le contenu du texte que dans les illustrations.

L’auteur joue sur l’originalité des couleurs puisqu’il n’utilise que trois couleurs spécifiques : marron, noir et bleu.


L’enfant par le bais de ce personnage qui lui ressemble si bien se fait son propre apprentissage de la vie, il lui permet de grandir et de ne plus avoir peur de monstres qui ne sont pas plus effrayants que leurs parents.


A partir de 3 ans.


Cécile Marmousez