Je suis né le 22 Mars 1968, dés l’école primaire jusqu’au lycée je suivais des études musicales dites à horaires ménagées durant lesquelles j’étudiait professionnellement le piano, le solfège et la chorale. Mais après avoir eu mon bac j’ai voulu changer de voie et je suis entrée dans une école pour faire du cinéma. Plus tard je réussi à entrée à la télé ou je travaille quelques années comme assistant de production. C’est à ce moment là que je découvre le travail des auteurs, des scénaristes…Et donc j’y voit ma vocation. A 25 ans, je suis toujours cinéphile mais je suis comme même devenu un lecteur passionné de romans alors je décide de tout arrêter pour me lancer dans l’écriture. Après quelques débuts assez difficiles tels que des romans ou scénario refusé j’effectue mes premiers travaux rémunérés à la télé puis je réussi tout de même à publié un roman en 1997 puis trois ans plus tard j’ai réussi à entrée dans la littérature jeunesse par le biais d’une rencontre avec l’éditeur Thierry Magnier.

Pourquoi avoir changé de profession pour devenir écrivain ?

Le travail des auteurs, des scénaristes sont à la base de toutes créations audiovisuels donc quand on est acteur notre réussite n’est pas personnelle alors que dans l’écriture je dois rendre des comptes qu’à moi-même et de plus je récolte tout ce que j’ai semé ce qui n’est pas le cas dans l’audiovisuel.

Pour qui s’adressent vos livres ?

Il s’adresse exclusivement aux adolescents car j’insère souvent dans mes bouquins des problèmes liés à l’adolescence tel que le racisme, l’obésité, le divorce, le chômage… par exemple  La vie en gros raconte l’histoire d’un garçon qui est obèse qui se fait insulter par les autres parce qu’il est différent mais grâce à l’amour il va réussir à s’en sortir.

Quels sont les genres que vous pratiquez si vous en avez plusieurs ?

Je fais beaucoup de livres polards tel que Frère des sang, la science fiction et des romans liés aux problèmes de l’adolescence

J’ai remarqué que vous utilisez beaucoup le sujet de l’adolescence pourquoi ?

Lorsque j’étais ado j’ai connu les problèmes qu’on peut avoir à cet âge, les moments difficiles lorsque son copain raconte le divorce de ses parents et vous avez peur que cela arrive à vous, les peines de cœur, le racisme, le chômage comme dans Papa est à la maison…l’histoire commence a la sortie de l'école, Elodie a une surprise : c'est son père qui est venu la chercher aujourd'hui. Son univers familier s'écroule lorsqu'elle apprend la nouvelle : son père est au chômage. Elle est alors partagée entre la honte d'être fille de chômeur et le bonheur de se rapprocher de son père. Alors dans mes livres j’essaye au maximum de rendre la vie plus facile à ceux qui se reconnaissent dans les héros de mes livres.

Comment trouvez-vous l’inspiration ?

 Quand on est écrivain, on se nourrit de tout ce que l'on vit : ses propres expériences, celles des amis, un regard croisé dans la rue, un rêve, un cauchemar, ou une conversation volée dans un café...Je trouve aussi mon inspiration avec ma vie de famille qui peut se répercuter dans mes livres tel que le livre T'es un grand garçon maintenant ou je suis particulièrement sensible aux situations de famille complexes qui séparent ceux qui ne devraient jamais l'être. Quoi qu'elle ait fait, quelle que soit sa dette envers la société, qu'une femme en prison soit séparée de ses enfants me bouleverse profondément. Avec ce livre, j'ai eu envie de me glisser dans cette situation douloureuse, du point de vue de l'enfant.