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Livres et bibliothèques
"La première fois que j'ai eu seize ans", de Susie Morgenstern
--> par Tiphaine Demuyter

La Première fois que j'ai eu seize ans

"La première fois que j'ai eu seize ans, j'étais moche et je n'arrêtais pas de le dire au mirorie de ma mère...Je jouais de la contrebasse, sans doute ressemblais-je à cet instrument..."

Hoch, comme on la surnomme, la narratrice de cette histoire presque vraie, est une guerrière douce, émotive, convaincue du triomphe ltime de la vérité et de la raison dans un monde violent, masculin et injuste.

Ce roman raconte ses combats et ses amours, l'entrée dans le jazz-band du lycée, une fugue, des déboires, et des merveilles, avec une émotion communicative et pudique, une inlassable passion de vivre.

C'est un livre passionant avec lequel on rit beaucoup !Je le conseille fortement aux adolescentes car la narratrice nous explique à sa manière(assez philosophique) tous les problèmes et événements physiques et moraux qui peuvent arriver durant cette période.

Ecrit par Tiphaine Demuyter, le Lundi 27 Février 2006, 11:59 dans la rubrique "Critiques Madrid-Lille".


Commentaires :

  Fanny
27-02-06
à 21:35

La première fois que j'ai eu seize ans de Susie Morgenstern

J’ai également lu ce livre et je suis tout à fait d’accord avec Tiphaine : j’ai beaucoup ri en le lisant.

Hannah ne vit pas vraiment d’expériences extraordinaires (devoir parler devant tout le monde, des tentatives de fugue, son premier travail, les bals, différentes rencontres, le vol), mais l’humour avec lequel elles nous sont racontées nous les fait voir sous un jour nouveau.

Le personnage d’Hannah est donc un peu toutes les filles de seize ans … et de plus, d’ailleurs (leurs complexes, leurs doutes, leurs envies, leurs rêves…). Mais c’est aussi une fille battante qui veut faire changer les traditions, dont entre autre : intégrer le jazz- band exclusivement masculin de son lycée .

La seule chose qui m’a un peu choquée dans ce livre est qu’Hannah reste la même du début à la fin, je n’ai pas vraiment senti d’évolution. Mais c’est un peu la réalité : ce n’est pas en 150 pages que l’on prend confiance en soi.