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Entretien (imaginaire) avec Moka
--> par Tatiana Troca

Ceci est un entretien fictif, né de documents et d'interviews trouvés sur Internet.

Moka pouvez-vous en quelques mots vous présenter?

Je m’appelle Elvire MURAIL, je suis née le 7 juin 1958 au Havre et fait mes études à l’Université de Cambridge. Je viens d’une famille d’artiste : mon père est poète, imprimeur, peintre et éditeur, ma mère est journaliste et écrivain, mon grand frère est compositeur et  Lorris et Marie Aude sont écrivains eux aussi. J’ai connu un grand succès avec mon premier roman « Escalier C », puis j’ai publié quatre romans pour adultes, je travaille comme scénariste et dialoguiste pour le cinéma et la télévision et depuis 1989 je me consacre à la littérature pour jeunesse. Et depuis 1992, j’anime des rencontres et des ateliers d’écriture dans les écoles et collèges.

Comment êtes-vous devenu « auteur jeunesse » ?

Très simplement et par hasard, un jour ma sœur m’a demandé pourquoi je n’écrivais pas pour la jeunesse, je lui ai répondu pourquoi pas et puis voilà.

Et par hasard vous avez choisi le registre fantastique ?

Non pas vraiment, les adolescents aiment le fantastique. C’est un genre à la fois contraignant et libre, il y a toujours un thème second : l’amitié, l’égalité face à l’handicap, l’angoisse, le racisme, …

Quelle différence faites-vous entre un texte jeunesse et un texte pour adulte ?

En écrivant pour les adultes, j’ai toujours eu l’impression de m’adresser à de grands adolescents. De là à écrire pour de vrais adolescents, il n’y avait qu’un petit pas à franchir. Je ne me censure jamais en ce qui concerne les sujets, j’écris au gré de mes envies, pour mon plaisir. On peut tout dire mais pas n’importe comment. Il faut se mettre au niveau de la capacité de lecture des enfants. Par là, j’entends uniquement l’expression et non pas le contenu. Les enfants savent tout, ils sont au courant de tout et ils comprennent tout. 

Comment naissent toutes vos histoires ?

J’écris ce qui me passe par la tête, c’est tout. J’adore commencer n’importe quoi et puis voir ce qui se passe. Je peux me mettre dans la peau de n’importe quel personnage et je cherche comme eux les solutions. Je peux alors tout me permettre.

Le lecteur n’est pas présent à votre esprit au moment de l’écriture ?

Non, pas vraiment, avant tout j’écris pour mon plaisir, pour ma distraction. On se raconte d’abord des histoires à soi-même. Tout se passe dans ma tête, il y a une part d’inconscient dans la création et puis il y a toute la part de recherche.

C’est-à-dire ?

Je fais des recherches de documentation, c’est une partie intégrante de mon travail et j’adore cela, mais attention ce n’est pas systématique et tout dépend des livres et des sujets. La recherche ne doit d’ailleurs pas se voir, mon boulot consiste à vous faire croire que je sais !

Ecrit par Tatiana Troca, le Dimanche 5 Mars 2006, 14:43 dans la rubrique "Entretiens imaginaires".