La rencontre avec Lewis Trondheim du mardi 25 avril 2006 à l’Institut Français a été intéressante à plusieurs niveaux.

        En effet, tout d’abord j’ai trouvé cette rencontre instructive car grâce aux  explications de Trondheim j’ai appris beaucoup de choses sur le monde de la BD : les revenus (environ 10% pour l’auteur), les différents types de BD (manga, comics,…), leur localisation (Japon, Etats-Unis), les techniques pour faire une BD (avec plume, feutre, aquarelle, etc.) et aussi ce qu’on doit savoir faire pour réaliser une BD (il faut dessiner, inventer une histoire,…). Mais Lewis Trondheim m’a appris aussi ce que c’est d’être scénariste d’un film ou d’adapter des BD à pour des séries de télévision.

        Ensuite, je l’ai trouvée surprenante car la personnalité de Lewis est un peu particulière : il se dit un peu paranoïaque (il a toujours peur de ce qui peut lui arriver) et a beaucoup de manies (il laisse beaucoup de phrases en suspens, il se contredit : Il dit qu’il dessine mal tandis qu’il fait de très beaux croquis,etc.), aussi sa manière de dessiner n’est pas normale: il improvise, et il a aussi des goûts différents en matière de BD : le plus important pour lui est le scénario.

        Enfin, je l’ai trouvée amusante car l’écrivain dessinait des vignettes sur un tableau, utilisait un niveau de langage familier : « bouquin » ou « camembert » pour les graphiques et inventait des blagues ou histoires drôles.

        En conclusion, je pense qu’écrire des BD peut être un bon travail, mais il est difficile que ça soit rentable même si on a du succès. J’ai retenu aussi  qu’il ne faut pas dessiner très bien pour plaire aux gens.

Pablo NICOLAS