Très grand auteur contemporain, Mickael Ollivier est né le 22 mars 1968 à Versailles ou il vit avec son grand frère et ses parents et ou, dès le primaire, y suis des études dîtes à « horaires aménagés musicales ». En 1986 il obtient son Baccalauréat musical et change de voie pour suivre durant deux ans les cours d’une école de cinéma répondant ainsi au choc qu’il a eu en voyant pour la première fois les films d’Alfred Hitchcock.

-Acceptez-vous d’être considéré comme un écrivain pour la jeunesse ? Avez-vous écrit pour les adultes ou aspirez-vous à le faire ? Vous situez-vous du côté des enfants ou du côté des parents ?

Ca me fait toujours drôle, sur les fiches de renseignement de mettre « écrivain » à la place de profession. D’ailleurs, je devrais plutôt écrire « raconteur d’histoires », parce qu’il ya aussi les scénarios pour la télé et le cinéma. Et puis entre la littérature jeunesse et celle pour les adultes, les polars, les comédies, la science-fiction et les récits intimistes, ça déborde largement de la case. La diversité a toujours été un principe chez moi : il n’y a pas de bons ou de mauvais genres, seulement de bons et de mauvais livres.Sans la littérature jeunesse, je n’aurais jamais eu l’occasion d’inscrire « écrivain » sur les fiches de renseignements.

Comment vous situez-vous par rapport à la société actuelle ? Souhaitez-vous la transformer ou au contraire de vous réfugier dans l’imaginaire ? Quelles valeurs voulez-vous promouvoir chez les jeunes ?

Cette question n’est pas très claire pour moi mais je vais tenter d’y répondre au mieux.Je suis un écrivain, pour la société je suis un écrivain et un écrivain peu donner son opinion sur tel ou tel sujet. En fait ce n’est pas vraiment une opinion proprement dite mais plutôt la manière à laquelle il voit les choses. Je me sens donc comme un observateur par rapport au monde. Je ne me permettrais pas de dire que je voudrais la changer car je ne pense pas être la personne qualifiée pour ça, je me contente juste de la décrire et d’y apporter une quelconque modification pour me plaire d’abord, puis aux lecteurs. Les valeurs que je veux apporter sont celles que l’on connaît déjà mais que l’on n’a pas encore réussi à assimiler.

-Pourquoi écrivez-vous ou continuez-vous à écrire ?

Parce que c’est ma passion tout simplement…et aussi mon métier !