C’est l’histoire d’une fille qui a honte de son père qui vient d’être mis au chômage. Elle ment à tout le monde en racontant qu’il va mourir et que c’est pour cette raison qu’il reste chez lui. Elle profite de la présence de son père à la maison et de sa méconnaissance de la tenue d’une maison pour lui faire gaspiller plus d’argent que nécessaire. Mais petit à petit  une grande amitié se forme entre eux et quand son père retrouve du travail elle réalise à quel point il lui manque. Son père qui partage le même sentiment demande à travailler à temps partiel pour profiter à nouveau de leurs moments complices.

         L’auteur s’adresse aux enfants et aux adolescents. Pour Mickael Ollivier les problèmes ont toujours leurs solutions et il ne faut pas avoir honte des choses qui font malheureusement partie de la vie quotidienne. C’est la première fois que je lis un livre qui parle du chômage et de ses conséquences. J’étais curieuse de savoir en empruntant ce livre comment se passe à la maison la vie d’un père qui perd son travail. J’ai été impressionnée par la capacité de l ’héroïne à mentir pour cacher la nouvelle condition sociale de son père à tel point que je me demande si Mickel MORPURGO n’a pas été confronté lui aussi à cette situation tellement les détails font vrais  et tellement l’identification parait facile. On comprend bien pourquoi cette adolescente ment et à quel point l’image que l’on a d’elle est importante pour elle à l’école. Dommage que le livre ne comporte pas d’illustrations ! C’est un roman que je conseillerais plutôt à des adolescents. Il est court, facile à lire avec une morale intéressante. Je vous conseillerais bien un livre plus long et aussi intéressant. Il s’agit du « journal d’une princesse » publié en plusieurs volumes sous forme de série.