Benjamin est un garçon de 15 ans qui est en troisième. Ces parents sont divorcés et il vit avec sa mère. Il aimerait quand il sera grand avoir un hôtel-restaurant, en face de l’île Cézembre, à Saint-Malo, il veut être cuisinier. Il aime manger et préparer à manger aux autres, ce qui n’a rien d’extraordinaire mais au cours de l’un de ses bilans annuels, l’infirmière lui donne son diagnostic : obésité de catégorie 2. Il le savait bien pourtant depuis  la 6º qu’il était gros : quand il courait après le bus, quand il achetait des vêtements et quand il aimait une fille  il savait d’avance qu’elle le trouverait moche. A ce moment-là, il décide de faire du sport, et d’oublier le chocolat, la mayonnaise, le ketchup, les hamburgers,… Il aime une fille appelée Claire qu’il trouve parfaite mais il est persuadé qu’elle ne va jamais l’aimer. Pourtant, le dernier jour, une camarade de sa classe, Camille, organise une fête de fin d’année  et Claire l’embrasse. Depuis ce moment-là, pour Benjamin le seul régime qui marche, c’est l’amour.

Je crois que ce livre se veut un message d’encouragement aux personnes qui pensent mener une vie déprimante. Mikaël Ollivier veut leur montrer q’il existe toujours pire et que tout peut s’arranger. Son livre est un témoignage sur l’obésité, comment les obèses sont jugés jour après jour, comment ils peuvent le vivre mal. C’est la première fois que je lis un livre qui aborde ce sujet. Je n’attendais rien de particulier en empruntant ce livre, je l’ai pris car je trouvais le titre amusant et original.

Ce livre a retenu mon attention à plusieurs reprises. J’ai découvert qu’il existait des catégories d’obésité, que les grandes marques de vêtements n’avaient pas toujours de grandes tailles, à quel point les obèses pouvaient souffrir autant de l’intolérance de la société à cause de leur physique. J’aimerais bien demander à Ollivier Mikaël s’il s’est identifié au protagoniste de l’histoire en écrivant ce livre à cause d’une enfance mal vécue ?