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Livres et bibliothèques
interview Jean-paul Nozière
--> par Elise Stéculorum

Cet écrivain est né à Monay dans le jura. Après des études d'histoire et de géographie à la faculté de Lettres, il devient bibliothécaire-documentaliste. Pour lui, l'écriture est un second métier c'est pourquoi il publie plus d'une vingtaine de romans dont l'un, "un été algérien" a reçu le prix de la société des gens de Lettres en 1990.

Jean-paul Nozière écrit "pour" les jeunes car beaucoup de ses livres évoquent son enfance de manière plus ou moins détournée ou romancée. Ainsi, pour lui, s'adresser aux jeunes est une évidence car il met en scène des enfants ou adolescents.

Cependant, il n'écrit pas plus pour les enfants que pour les adultes, il deteste le lecteur car il apparaît comme quelqu'un d'hostile pendant l'élaboration de son livre.

Sa satisfaction d'auteur passe avant le plaisir du lecteur, il refuse de construire ses romans pour le lecteur et ne cherche pas à détourner ses romans en pensant au futur lecteur cela explique ses fins de romans tristes. En effet selon lui, si un personnage doit mourir à la fin c'est parce que le roman le voulait. Il ne croit pas à l'inspiration, selon lui, chaque roman a son point de départ et une raison qui le pousse à l'écrire.

Les histoires de Jean-Paul Nozière naissent d'une petite idée mais il apprend à les découvrir de la même façon que le lecteur le fait en lisant. Le déclenchement d'une histoire peut avoir des origines diverses comme par exemple se propre vie, la vie des autres ou l'actualité. Son histoire va alors naître et peu à peu grandir de façon consciente ou inconsciente. Jean-Paul Nozière écrit avant tout ce qui le pousse et non ce que l'on attend de lui. Aucun éditeur ne retouche jamais un de ses livres et il refuse de retoucher un texte selon les indicatios d'éditeurs s'il pense que c'est assez bien pour lui.

Ecrit par Elise Stéculorum, le Lundi 6 Mars 2006, 14:39 dans la rubrique "Entretiens imaginaires".


Commentaires :

  Anonyme
12-03-06
à 21:05

interview imaginaire de Fabrice Colin

par Nicolas Ramos Soares

1) Acceptez-vous d'être considéré comme un écrivain pour la jeunesse? Avez-vous écrit pour les adultes ou aspirez-vous à le faire? Vous situez-vous du côté des enfans ou des adultes?

Oui, j'accepte d'être considéré ainsi même si mes oeuvres n'intéressent pas que les jeunes lecteurs. Au départ, mes livres étaient destinés à un large public. Mon implication dans la littérature jeunesse a commencé il y a quelques années avec l'écriture des enfants de la Lune. Je ne me situe pas d'un côté particulier car des histoires que je raconte sont inspirées autant de mes lectures adultes et de mes lectures étant destinées a la jeunesse.

2) Le lecteur est-il présent à votre esprit au moment où vous écrivez? Ce lecteur a-t-il un visage pour vous? Y a-t-il des contraintes d'écritures spécifiques au public enfantin?

Non pas vraiment, j'essaye de ne pas me mettre de barrières quand j'écris. Les contraintes se jouent au niveau de la structure et du style. Je m'interdis pour les enfants des constructions trop alambiquées comme celles de Or not to be ou de dreamericana. Par exemple, j'essaie d'écrire simplement et je raconte avant tout des histoires, si des enjeux sont perçus, tant mieux mais le but premier reste de divertir.

3) Pouvez-vous raconter comment s'élabore une oeuvre, du moment où ele naît dans votre esprit à celui où vous la remettez à l'éditeur pour publication?

D'abord, je fais toujours un plan sur papier de quelques pages. J'essaie d'établir une chronologie des événements, et jécris 4/5 lignes sur chaque personnage. Les interactions des personnages n'ont pas besoin d'être définies avant l'écriture. Quand j'écris, les événements s'enchaînent d'eux-mêmes en toute logique.

4) Avez-vous conscience de puiser aux mêmes sources d'inspiration, de mettre en scène les mêmes personnages, d'avoir recours aux mêmes techniques narratives? L'acceptez-vous ou tentez-vous de faire évoluer votre écriture?

Ma fonction d'auteur n'est pas de faire une copie de mon oeuvre précédente. Chacun de mes livres est original même si le genre est le même dans la plupart de mes livres, c'st-à-dire la science fiction et la fantasy. Je fais en sorte de varier et de tout peaufiner soigneusement. J'ajoute aussi que les techniques narratives sont propres à chaque auteur et les distinguent donc. Cela fait partie du style de l'auteur.

5) Quelles sont les lectures qui vous ont influencé dans votre enfance?

La littérature fantastique, la science-fiction ( Dune, Majipoor), la fantasy(Howard, Tolkien et Lieber) pour les plus importantes.

6) Comment vous situez-vous par rapport à la société actuelle? Souhaitez-vous l'envie de la transformer ou au contraire de vous réfugier dans l'imaginaire? Quelles valeurs voulez-vous promouvoire chez les jeunes?

La société est tellement compliquée pour moi que je préfère me réfugier dans l'imaginaire. Dans certains de mes romans j'anticipe, je m'inspire de choses comme internet par exemple comme dans Cyber-Pan et je m'imagine son avenir. Je ne veux rien inculquer de spécial, je veux avant tout divertir. Parfois, je jette un oeil critique sur notre monde, sur certaines sociétés comme dans le mensonge du siècle. Mais l'imaginaire reste mon domaine de ptédilection.

7) Quels sont vos rapports avec les éditeurs? Tenez-vous compte de leurs avis, de leurs demandes?

J'ai de la chance de ce côté car je travaille surtout pour Stéphane Marsan des Editions Mnémos qui respecte mes choix et me fait confiance. Mais j'essaye d'imposer mes choix, comme tout auteur le ferait! Mais cela dépend des maisons d'éditions.

8) Qu'attendez-vous des médiateurs du livre qui sont en contact avec les enfants? Des enseignants, des bibliothécaires, des animateurs, des parents? Que leur reprochez-vous éventuellement? Qu'ils leurs face découvrir les livres et donne leurs avis car je pense que l'avis des enfants est très imortant surtout si on écrit pour e. Je pourrais reprocher à ces personnes d'avoir des choix trop subjuectifs, de leur faire lire ce qu'ils aiment eux et de ne pas leur proposer un large choix. Pour moi, toutes ces personnes mentionnées doivent faire l'effort de les inciter à être éclectique et ouvert d'esprit dès le plus jeune âge mais ce n'est que mon avis.

9) Vous arrive-t-il de rencontrer vos lecteurs enfants? Le faites-vous par nécessité financière ou par plaisir? Cela Vous aide-t-il à écrire ou au contraire cela vous perturbe-t-il?

Non je ne fais pas cela, je n'y ai jamais songé mais je trouve que cela est une très bonne idée et si je le faisais ce serait par plaisir.

10) parvenez-vous à analyser votre oeuvre? Comment réagissez-vous vis à vis des critiques qui décortiquent votre oeuvre? La critique par des adultes a-t-elle sa place en littérature jeunesse?

Je vous l'ai dit précédemment les critiques des jeunes m'intéressent encore plus car ils n'ont pas de critères esthétiques et prétentieux. Pour moi l'essentiel est de nourir leur imagination et de les faire rêver. Mais bon? les critique adultes sont tout de même essentielles. Après c'est à vous de les affronter bonnes ou mauvaises, "ce qui ne tue pas rend plus fort". Mais je trouve qu'une oeuvre n'a pas besoin d'être décortiquée. Chacun peut y voir ce qu'il veut.

11) Pourquoi écrivez-vous ou continuez-vous à écrire?

Tout simplement par passion et parce que mon inconscient et mon imagination ont toujours besoin de s'exprimer sur papier.