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Livres et bibliothèques
Interview (imaginaire) de Susie Morgenstern
--> par Fanny Bricout

A partir du site Internet, de diverses interviews, d’articles et de critiques j’ai essayé de réaliser une interview imaginaire de Susie Morgenstern. Mais juste avant : voici un petit portrait d’elle ...

Susie Morgenstern est née le 18 mars 1945 à Newark, dans le New Jersey. Elle a quitté son pays pour suivre son futur mari : Jacques Morgenstern et elle a terminé ses études de lettres à la faculté de Nice où elle enseigne actuellement l’anglais. Elle a reçu de nombreux prix pour ses livres : Le "Grand prix du livre pour la jeunesse" pour "C'est pas juste !", le "prix loisirs jeunes lecteurs" pour "Un anniversaire en pomme de terre", le "prix 1000 jeunes lecteurs" pour "Oùkélé la télé" et "les deux moitiés de l'amitié". Et de nombreux autres pour "Lettres d’amour de 0 à 10" et "Joker".

Acceptez- vous d’être considérée comme un écrivain jeunesse ?
J’accepte totalement d’être considérée comme tel puisque c’est pour moi une vocation presque sacrée. J’ai toujours aimé écrire et dessiner en même temps et comme les livres pour enfants sont souvent constitués ainsi, j’ai pensé que ce serait un créneau parfait.

Est-ce pour vous plus un métier ou une vocation ?
Plutôt une vocation, en effet j’ai toujours écrit. C’est pour moi un moyen de m’exprimer : cela vient peut être du fait que je suis issue d’une famille très bruyante et que chacun devait absolument donner son avis sur tout et tout de suite, de sorte que je ne pouvais jamais placer un mot. J’ai alors découvert que le seul moyen pour moi de parler était d’écrire. Ca tombait bien parce que j’adorais ça. Avez- vous des sujets d’inspiration de prédilection ? Je suis capable d’écrire sur tous les sujets car c’est la vie elle même qui m’inspire : les rencontres, l’amitié, l’amour, les maladies, la guerre, l’argent, les problèmes de poids…mais mes deux plus grands sujets d’inspiration sont mes deux filles : Aliyah et Mayah. Et comme ce sont des sujets d’inspiration intarissables, je continue à écrire.

Cherchez- vous à prôner des valeurs dans vos livres ?
Non, je ne cherche pas forcément à transmettre des valeurs mais mon but premier est de donner le plaisir de la lecture et de témoigner de ce qui m’anime au moment ou j’écris. Avez-vous toujours votre lecteur en tête au moment où vous écrivez ? Au début de ma carrière ce n’était pas le cas du tout. Mais maintenant, je sais que je veux que l’enfant prenne du plaisir à lecture et cela implique donc différentes contraintes telles que le choix des thèmes : les sujets doivent en effet être proches du quotidien des enfants pour les intéresser c’est entre autre pour cela que je parle tant de l’école. Mais les contraintes sont également techniques : il ne faut pas utiliser de vocabulaire trop varié et trop difficile, de descriptions trop longues car sinon ce sont de faux livres pour enfants destinés en réalité aux adultes et cela me fait horreur. Comment se déroule votre processus d’écriture ? Je n’attend pas l’inspiration, je la cherche activement chaque matin dans de multiples brouillons. Je ne prévois pas à l’avance de raconter un événement précis mais les idées me viennent au moment où j’écris (soit issues de ma vie ou totalement imaginées) mais après cela il faut encore du temps à l’idée pour qu’elle mûrisse. Avez -vous des lectures d’enfance qui vous ont marquées ? Je n’ai pas de livres précis qui m’ont influencé mais mon auteur de toujours est Shakespeare.
Tenez- vous compte de l’avis de votre éditeur quand vous écrivez ?
Je tiens en effet totalement compte de l’avis de mon éditeur et me range souvent à son avis. Je peux d’ailleurs citer deux exemples : Le livre Pas devait selon moi s’appeler Pas ouah ouah, mais l’éditeur a eu raison de moi. De même, la sixième avait choqué une petite fille de Bordeaux à cause de gros mots employés, j’ai donc voulu les supprimer avant la réédition mais l’éditeur ne voulait pas alors la sixième actuelle comporte encore ses gros mots originaux.

Rencontrez- vous souvent vos lecteurs ?
Je vais les rencontrer dans les écoles, les bibliothèques mais aussi par courriers. Parfois ces rencontres me perturbent un peu et me font réfléchir sur ma façon d’écrire comme le prouve l’anecdote de la petite bordelaise.

Par Fanny

Ecrit par Fanny Bricout, le Samedi 4 Mars 2006, 20:26 dans la rubrique "Entretiens imaginaires".